Point de vue de Gemini :
Un calendrier de 13 mois et 28 jours avec des "jours zéro" pourrait-il fonctionner ?
C'est une idée fascinante de réforme du calendrier ! Le type de calendrier que vous décrivez, avec 13 mois de 28 jours et des « jours neutres » (ou jours intercalaires) pour s'aligner sur l'année solaire, a en fait été proposé et étudié à plusieurs reprises. L'exemple le plus célèbre est le Calendrier fixe international, également connu sous le nom de Calendrier de Cotsworth ou Plan Eastman. Il a été adopté en interne par la société Eastman Kodak de 1928 à 1989.
Comment cela fonctionnerait-il ?
- 13 mois de 28 jours : Cela nous donne 13×28=364 jours.
- Ce 365e jour serait ajouté à la fin de l'année (par exemple, après le 28e jour du 13e mois, ou après le 28 décembre si nous conservons les noms de mois grégoriens et ajoutons un mois "Sol"). Fait essentiel, ce jour ne ferait partie d'aucune semaine, ce qui permettrait aux jours de la semaine de se répéter exactement d'une année à l'autre.
- Le "deuxième jour neutre" (jour bissextile) : Tous les quatre ans (en suivant les mêmes règles que le calendrier grégorien pour les années séculaires, c'est-à-dire une année bissextile si elle est divisible par 4, sauf si elle est divisible par 100 mais pas par 400), un jour supplémentaire serait inséré. Ce jour n'affecterait pas non plus le cycle hebdomadaire. Dans le calendrier fixe international, ce jour bissextile était souvent placé au milieu de l'année, par exemple après le 28 juin (ou le 28 sol).
Avantages de ce système :
- Uniformité et régularité :
- Chaque mois, il y aurait exactement 28 jours.
- Chaque mois commencent le même jour de la semaine (par exemple, un dimanche) et se terminent le même jour de la semaine (un samedi).
- Chaque date spécifique serait tombent le même jour de la semaine chaque année. Par exemple, le 15 de chaque mois sera toujours un mardi.
- Chaque trimestre serait identique (3 mois de 28 jours = 84 jours).
- La simplicité au service de la planification : La planification des activités commerciales, universitaires, gouvernementales et personnelles serait grandement simplifiée. Les horaires, les anniversaires et les vacances tomberaient toujours le même jour de la semaine, ce qui éviterait d'avoir à consulter un calendrier chaque année.
- Facilité de calcul : Les calculs financiers, statistiques et de performance seraient plus faciles car tous les mois auraient la même durée.
- Alignement sur le cycle solaire : En ajoutant les jours neutres, le calendrier resterait parfaitement aligné sur l'année solaire et les saisons.
Inconvénients et défis :
- Le 13e mois : Le principal défi culturel est l'introduction d'un 13e mois. Nos systèmes sociaux et culturels sont profondément ancrés dans l'idée des 12 mois. Cela nécessiterait un changement important des habitudes, de la répartition des vacances, des trimestres académiques, etc. Il faudrait également choisir un nom pour ce nouveau mois et l'adopter à l'échelle mondiale.
- Si les jours neutres favorisent la régularité, leur statut de "jours sans semaine" peut, dans un premier temps, prêter à confusion. Seraient-ils des jours fériés universels ? Comment seraient-ils gérés juridiquement ?
- Patrimoine culturel et religieux : De nombreuses fêtes religieuses et culturelles sont liées à des dates spécifiques ou à des jours de la semaine dans le calendrier grégorien ou d'autres calendriers traditionnels. Un tel changement perturberait ces repères et pourrait se heurter à une forte résistance.
- Transition complexe : Le passage d'un calendrier à l'autre serait une entreprise monumentale, nécessitant une coordination mondiale pour éviter le chaos.
Conclusion :
Oui, un tel calendrier fonctionnerait parfaitement à partir d'un point de vue logique et mathématiqueet il offrirait une uniformité et une prévisibilité supérieures par rapport au calendrier grégorien actuel. Le calendrier Calendrier fixe international en est la preuve concrète (à plus petite échelle avec Kodak).
Cependant, le principal obstacle à son adoption universelle ne réside pas dans sa faisabilité technique, mais plutôt dans la résistance culturelle et l'inertie des habitudes humaines. Le calendrier grégorien, malgré ses « irrégularités », est profondément ancré dans la société mondiale, rendant toute réforme radicale extrêmement difficile à mettre en œuvre à grande échelle.